Une influenceuse s’autoproclame reine d’un royaume imaginaire

Dans un monde où les réseaux sociaux peuvent transformer n’importe quelle idée en phénomène viral, une influenceuse a récemment décidé de pousser les limites de l’imaginaire en se proclamant reine d’un pays qui n’existe pas. Ce fait insolite nous rappelle que la frontière entre réalité et fiction peut parfois être plus floue qu’il n’y paraît.

La naissance d’un royaume virtuel

L’influenceuse, dont le nom n’a pas été divulgué pour préserver sa vie privée, a créé de toutes pièces un royaume qu’elle a nommé « Novaterra ». Elle a partagé cette annonce sur ses réseaux sociaux, où elle est suivie par des milliers de personnes. Selon elle, Novaterra est un pays basé sur les principes de bien-être, de durabilité et d’égalité, des valeurs qui lui sont chères et qu’elle souhaite promouvoir à travers cette initiative pour le moins originale.

Une couronne virtuelle pour de vrais sujets?

Sur son compte Instagram, l’influenceuse a posté une série de publications où elle apparaît coiffée d’une couronne virtuelle, assise sur un trône tout aussi numérique, dans un palais dessiné par des graphistes. Elle invite ses followers à devenir des « citoyens » de Novaterra en s’abonnant à son compte et en partageant ses valeurs. Étonnamment, plusieurs milliers de personnes ont déjà accepté son invitation, se prêtant au jeu de ce royaume fictif.

Quelles implications pour ses followers?

Les « citoyens » de Novaterra ne bénéficient d’aucun passeport ni de droits légaux, mais ils participent à des discussions en ligne sur des sujets tels que l’écologie, la justice sociale et le développement personnel. L’influenceuse organise également des événements virtuels, des ateliers et des conférences pour sa communauté, créant ainsi une plateforme d’échange et d’apprentissage autour des idéaux du royaume.

Entre réalité et fiction, une frontière floue

Cette démarche, bien que fantaisiste, soulève des questions intéressantes sur l’impact des réseaux sociaux dans la création de communautés basées sur des intérêts communs, même si le cadre est entièrement fictif. Elle montre également comment des personnalités influentes peuvent mobiliser et inspirer une audience en utilisant leur créativité et leur influence.

En fin de compte, si le royaume de Novaterra n’existe pas sur une carte, il vit certainement dans l’esprit et les actions de ses « citoyens ». Peut-être est-ce là le véritable pouvoir des nouvelles royautés numériques : créer des espaces où les idéaux peuvent devenir des actions concrètes, même si le territoire est imaginaire.

Et vous, seriez-vous prêt à prêter allégeance à une reine des temps modernes et à son royaume virtuel ?